Mutilations génitales

Chaque femme a droit à son intégrité physique. Les mutilations génitales sont interdites par la loi. Souvent, elles sont assimilées à des lésions corporelles graves.

Les mutilations génitales féminines (MGF) consistent à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, sans raison médicale.

« En Suisse, l’excision des organes génitaux féminins constitue une lésion corporelle et est donc interdite. Un nouvel article de loi a été introduit dans le code pénal (art. 124) afin de condamner d’une peine de prison allant jusqu’à dix ans, et ce même si l’excision s’est faite avec le consentement de la fille ou de l’adolescente. La loi suisse a pour but de punir, par l’emprisonnement et/ou le renvoi de la Suisse, toute personne pratiquant une excision, y participant ou contribuant à sa préparation, qu’il s’agisse d’un médecin ou d’une exciseuse, des parents ou autres membres de la famille. L’intervention peut être condamnée selon la loi suisse même si elle a eu lieu à l’étranger. L’excision est en outre une infraction au droit international et est interdite dans de nombreux pays. »
tiré de Osons parler d’excision, Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme du canton de Vaud, 2012

Les conséquences de tels actes peuvent être graves pour la victime, saignements très abondants, grosses gênes durant les règles, risque d’infection, diminution du plaisir sexuel, décès.

Dans ces situations, notre centre de consultation offre information, écoute et soutien psychologique, aide juridique et financière aux victimes ou personnes menacées de MGF (l’infraction ou la menace doit avoir été commise lorsque la victime est domiciliée en Suisse ; ce même si elle se produit à l’étranger (Art. 17 LAVI).

Nous pouvons offrir un accueil d’urgence à toute femme se sentant en danger ou contrainte par rapport à des mutilations génitales.