Discours de la manifestation du 25 novembre – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Aujourd’hui encore, la violence exercée à l’encontre des femmes est fréquente et prend des formes diverses.

  • physique,
  • psychologique,
  • verbale,
  • sociale
  • sexuelle

Elle est présente dans la sphère privée (violence domestique) mais aussi dans l’espace public (viol, harcèlement…). Elle a souvent des répercussions sur les enfants, ne l’oublions pas. Si cette violence est dangereuse, elle n’est cependant pas une fatalité. On peut s’en sortir.

Le plus important est de ne pas rester seule face à une agression, quelle qu’en soit sa forme.

Si vous êtes concernée, demandez de l’aide, en parlez-en, à

des amis,

des proches,

des professionnels ( psychologues, médecins, médiateurs scolaires)

Il est capital de trouver une personne-ressource.

L’association professionnelle Solidarité femmes qui intervient aussi, sur mandat de l’Etat, comme centre LAVI ( aide aux victimes d’infraction) est là pour vous ou pour toute personne qui en a besoin.

Les collaboratrices sociales formées dans le domaine de la violence faite aux femmes interviennent dès le premier appel, par téléphone, par mail ou lors d’une consultation sur rendez-vous. C’est gratuit et confidentiel.

Solidarité femmes

  • propose
  • écoute,
  • informe,
  • soutient

les personnes dans les démarches qu’il faut faire, notamment judiciaires.

En effet, pour obtenir justice, les victimes doivent faire face à une montagne de travail.

Solidarité femmes est présente pour les accompagner dans toutes les étapes nécessaires.

L’association oriente les victimes ou les proches pour trouver la juste réponse à la bonne place. Les intervenantes tissent le réseau entre les instances

médicale, psychologique, juridique, financière ou sociale et assurent une unité et une cohérence.

Solidarité femmes dispose également d’une structure d’accueil pour les femmes et leurs enfants ayant besoin de sécurité. Ils peuvent séjourner un temps dans un espace accueillant et chaleureux.

 

Les victimes doivent être :

ENTENDUES, RECONNUE ET PRISES AU SÉRIEUX

Dans notre pratique quotidienne, nous constatons trop souvent qu’elles ne portent pas plainte par peur, honte ou tout simplement parce qu’elles pensent qu’elles ne seront pas crues.

Partant, nous demandons :

  • des messages politiques plus clairs
  • de nouvelles bases légales permettant de protéger les victimes, leurs enfants et de leur rendre justice.
  • le consentement explicite ou implicite dans toute relation sexuelle
  • un positionnement initial en faveur de la victime

 

Solidarité femmes est là pour toutes les femmes victimes de violence, sans préjugé et sans jugement. Il ne faut pas hésiter à nous appeler, je répète, la violence n’est pas une fatalité, on peut s’en sortir et continuer sa vie, même après événements traumatisants.

Comprenons-nous bien : la violence sous toutes ses formes doit être stoppée et punie. Brutalité, sévices, agression, contraintes, c’est terminé, la société doit comprendre que ces comportements sont intolérables

Bienvenue chez nous !