Besoin d’aide ?

Vous vous posez des questions en lien avec une situation dans laquelle de la violence a été excercée ?

Vous avez besoin d’un soutien pour prendre du recul et réfléchir à vos alternatives ?

Vous vous sentez en danger et avez besoin de protection ?

Vous avez été victime de violence et avez besoin de conseils ?

Vous connaissez une personne qui subit ou a subi de la violence et avez des questions ?

Vous êtes un.e professionnel.le et avez besoin d’informations en lien avec nos domaines de compétence ?

Contactez nous !

Nous vous répondons par téléphone au 026 322 22 02

Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h30, sauf le mercredi matin

Le samedi et dimanche de 11h00 à 17h00

Toutes les nuits de 19h30 à 7h00

Ou par mail à info@sf-lavi.ch

Violence au sein du couple (violence psychique, verbale, physique, sexuelle et/ou économique)

  • Votre mari ou partenaire vous insulte, vous menace ou vous frappe ?

    Il/elle vous rabaisse et critique constamment, vous interdit de voir votre famille ou vous contraint à des relations sexuelles ?

    Vous vous inquiétez pour vos enfants témoins de la violence ?

    Votre sœur se fait frapper par son/sa partenaire ?

    Votre amie est sous contrôle constant et n’a plus le droit de vous voir ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par la violence au sein du couple.

    La plupart des formes de violence au sein du couple sont interdites par la loi (code pénal) et relèvent de la loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infraction (LAVI).

    Ces actes ont de lourdes conséquences sur la santé et le bien-être des femmes et des enfants. Les victimes ont des droits spécifiques.

    Quitter votre domicile est un droit précisé par le code civil suisse (art. 175 CC) : « Un époux est fondé à refuser la vie commune aussi longtemps que sa personnalité, sa sécurité matérielle ou le bien de la famille sont gravement menacés. »

    Si vous avez des blessures, faites un constat médical auprès de l’hôpital ou votre médecin de famille. Une preuve de la violence subie peut toujours être utile.

    Contactez-nous, nous pouvons vous informer et vous soutenir.

    Si vous êtes en danger, contactez la police au 117.

  • La spirale de la violence

    Chaque situation de couple est unique, mais la plupart du temps, la violence se déroule sous la forme d’un cycle de quatre phases, véritable cercle vicieux destructeur, facilement repérable une fois qu’il est connu.

    1. Montée de la tension > peur de la victime

    2. Explosion de la violence > peur et/ou blessures de la victime

    3. Justifications et regrets de la personne auteure > culpabilisation de la victime

    4. Lune de miel > espoir de la victime

    Il est difficile de rompre ce cycle infernal sans soutien extérieur. Briser le silence et l’isolement pour parler de votre situation constitue une étape importante pour y parvenir. En consultant notre site, vous avez déjà fait le premier pas.

    On parle de violence au sein du couple dès lors qu’une personne exerce ou menace d’exercer une violence physique, sexuelle, psychologique ou économique à l’encontre de son ou sa partenaire, dans le cadre d’une relation de couple, marié ou non, hétéro- ou homosexuelle. La violence exercée durant et après une rupture (violence liée à la rupture/harcèlement obsessionnel) en fait également partie.

    La violence verbale et psychologique est souvent difficile à identifier de l’extérieur. Elle se manifeste notamment par :

    • des injures, des humiliations, des dénigrements

    • une volonté de contrôler, d’isoler

    • des menaces (avec ou sans arme)

    • une mise à la porte de l’appartement conjugal ou un enfermement dans une pièce

    La violence physique blesse la personne dans son intégrité corporelle et laisse souvent des traces visibles. Elle consiste notamment à :

    • frapper, étrangler

    • jeter des objets sur la personne victime, lui tirer les cheveux

    • infliger des brûlures

    La violence sexuelle impose, par la force ou des menaces, une relation sexuelle non désirée. Il peut s’agir de :

    • contrainte à des pratiques sexuelles (au moyen de chantage, menaces, intimidations, etc.)

    • viol conjugal

    La violence économique est également difficile à identifier de l’extérieur. Elle recouvre notamment les comportements suivants :

    • ne pas donner d’argent de poche ou pour les besoins du ménage

    • interdire de travailler ou au contraire obliger à prendre un emploi pour ensuite en confisquer le salaire

    Le harcèlement obsessionnel (stalking) commence souvent après une séparation, il s’étale en général sur une période assez longue et peut se manifester par :

    • du harcèlement par SMS, courriel, téléphone ou tout autre moyen de communication non désiré

    • le fait de guetter la personne devant chez elle ou à son travail, de la suivre, de l’épier, de la surveiller

    • le fait d’interroger les voisins, les connaissances, etc à son sujet

    Les caractéristiques suivantes permettent de différencier la violence au sein du couple d’autres actes de violence :

    • l’auteur.e et la victime sont liés par un lien émotionnel, qui subsiste souvent aussi après une séparation ou un divorce.

    • les actes de violence se déroulent majoritairement dans l’espace privé, à la maison. Autrement dit dans un endroit normalement synonyme de sécurité et de protection.

    • en général, la violence au sein du couple est exercée sur une longue durée, composée d’actes répétitifs, et son intensité augmente avec le temps.

    • elle ne résulte pas d’une perte de contrôle de l’auteur.e mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. La personne agressée éprouve un sentiment de contrainte et de danger. L’auteur.e de violence conjugale profite souvent d’un rapport de force ou de pouvoir asymétrique. Le risque de violence est moindre lorsque les couples vivent une relation égalitaire.

    Les effets de la violence au sein du couple sur les victimes

    La violence au sein du couple ne tarde pas à laisser chez les victimes des traces bien réelles sur le plan physique, psychique, psychosomatique et social. Les femmes qui en sont victimes souffrent très souvent de séquelles corporelles telles que :

    • contusions ou “bleus”

    • fractures ou autres blessures

    La violence endurée a également des répercussions sur la santé psychique. Les symptômes psychiques ou psychosomatiques de la violence peuvent être :

    • sentiment de honte et de culpabilité

    • perte de confiance en soi

    • troubles du sommeil

    • nervosité, troubles de la concentration et de la mémoire

    • anxiété, angoisse, crises de panique

    • dépression

    • troubles de l’alimentation, perte d’appétit

    Des difficultés sociales viennent souvent se greffer sur ces séquelles physiques et psychiques. De nombreuses victimes ont honte des violences subies et n’osent pas en parler. Ceci a pour conséquence un repli sur soi de plus en plus prononcé. Elles commencent à s’isoler. La fragilité psychologique et émotionnelle rend de plus en plus difficile de tenir le coup au travail et dans d’autres domaines de la vie quotidienne.

    Les effets de la violence au sein du couple sur les enfants et les adolescent·es

    Les enfants et les adolescent.es qui grandissent dans un contexte de violence au sein du couple sont exposé.es à d’importantes sources de stress. La violence subie de manière directe tout comme l’exposition à la violence entre leurs parents ou dans leur cercle proche représente une forme de violence domestique. La violence endurée dans l’enfance a souvent de lourdes conséquences à l’âge adulte.

    • Les enfants sont particulièrement touchés lorsqu’ils sont témoins de la violence entre leurs proches.

    • Être victime de la violence représente une mise en danger du bien de l’enfant exigeant une intervention rapide et appropriée.

    • Stopper la violence et renforcer la compétence éducative des parents sont des mesures capitales de nature à aider les enfants et les adolescent·es.

Violence sexuelle (viol, harcèlement sexuel, violence sexuelle dans l’enfance, autres actes d’ordre sexuel interdits par la loi)

  • Vous avez vécu des attouchements sexuels récemment ou dans l’enfance ?

    L’une de vos amies a subi un viol ?

    Votre sœur est harcelée sexuellement par son chef ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par la violence sexuelle.

    Tous ces actes sont interdits par la loi et les victimes ont des droits spécifiques.

    Si vous avez subi un viol ou une contrainte sexuelle, faites un constat médical dans les 24 heures ou tant qu’il reste des traces de l’agression, même si vous ne pensez pas porter plainte.

    Ne lavez pas vos habits souillés. Si vous souhaitez vous changer, conservez tout dans un sac en papier.

    Ne prenez ni douche, ni bain, ne vous essuyez pas. Ne vous lavez pas les mains.

    Contactez-nous, nous pouvons vous informer et vous soutenir.

    Si vous êtes en danger, contacter la police au 117.

  • La violence sexuelle correspond à tout comportement à connotation sexuelle indésirable et/ou qui dépasse les limites de la victime. Elle comprend :

    • le viol, la contrainte sexuelle et toute agression sexuelle (avec ou sans utilisation de produit anesthésiant)

    • les pressions subtiles ou explicites exercées par le/la partenaire pour obtenir des actes sexuels non désirés

    • le harcèlement sexuel par e-mail, SMS ou téléphone

    • les abus sexuels subis dans l'enfance

    • les contraintes sexuelles dans une relation de dépendance (dans le domaine médical, éducatif, psychologique, etc.)

    • le harcèlement sexuel sur le lieu de travail

    Les actes sexuels peuvent être imposés de différentes manières. Il n'est pas toujours nécessaire de recourir à la violence physique. Parfois, la menace de violence ou de sanctions suffit. En cas de tentative de viol, les personnes concernées sont souvent en état de choc, ont peur et ne peuvent pas se défendre.

    Subir une violence sexuelle est un évènement traumatisant. Elle représente une attaque contre la personnalité et la dignité de la personne concernée et peut avoir des répercussions dans différents domaines de sa vie. Souvent, beaucoup de choses ne semblent plus être comme avant.

    Les conséquences psychiques peuvent notamment être les suivantes :

    • état de peur et de panique

    • sentiments de dégoût, de honte et de culpabilité

    • terreur

    • troubles du sommeil

    • problèmes de concentration

    • désespoir et impuissance

    • sautes d'humeur et dépressions

    • troubles psychosomatiques

    Souvent, il faut beaucoup de temps pour que les symptômes s'estompent et que les personnes concernées parviennent à retrouver un sentiment de sécurité et une vie stable.

    Qu'entend-on par traumatisme ?

    Un traumatisme est un choc violent entraînant une blessure ou des dommages affectant les tissus ou les organes. Un traumatisme peut être physique ou psychologique. Généralement, un traumatisme fait référence à un choc brutal et inattendu.

    Dans certaines situations, l’assurance accident peut entrer en matière.

    Une fiche d’information “Déclaration accident” est disponible dans les liens et documents utiles.

Menace, contrainte, stalking (harcèlement obsessionnel)

  • Vous recevez des menaces de mort ou des menaces contre votre intégrité physique ?

    Vous êtes harcelée par des comportements répétés, intrusifs et vous sentez en danger ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par la menace, la contrainte ou le stalking.

    La menace et la contrainte sont des infractions contre l’intégrité psychique. Les personnes qui en sont victimes ont des questions concernant leur sécurité et les possibilités juridiques. Dans une telle situation il est important de vous adresser à des professionnel.le.s.

    Contactez-nous, nos intervenantes LAVI peuvent vous soutenir et vous orienter vers des spécialistes si nécessaire.

    Si vous êtes en danger, contacter la police au 117.

  • La menace et la contrainte sont des infractions contre l’intégrité psychique.

    Aujourd’hui, on entend par stalking le harcèlement intentionnel et répété d’une personne au point que la sécurité de cette dernière est menacée et que sa vie devient beaucoup plus difficile à organiser.

    Le stalking (en français : harcèlement obsessionnel), est une forme d’atteinte à la sphère privée particulièrement dérangeante. Les victimes se sentent visées par un véritable terrorisme psychique avec parfois même des atteintes physiques. Le stalking occasionne de grandes souffrances qui entraînent une isolation sociale.

    En Suisse, le harcèlement obsessionnel n'est pas encore considéré comme une infraction pénale en soi. Néanmoins, il implique des actes qui sont punissables. D’un point de vue préventif, il est important que cette forme d’agression soit identifiée le plus rapidement possible afin que des mesures puissent être prises. Il est dès lors important d’échanger avec des professionnel.le.s.

Traite des êtres humains

  • Connaissez-vous une personne qui est venue en Suisse avec des fausses promesses et qui est maintenant exploitée ou se trouve dans une situation de contrainte ?

    Vous connaissez une personne qui est peut-être concernée par la traite des êtres humains.

    Contactez-nous, nous pouvons vous informer et vous soutenir.

  • Selon la définition retenue au niveau international, la traite d'êtres humains consiste "à recruter des personnes, à offrir leurs services, à les transférer, à les entremettre par le biais d'intermédiaires, à les héberger ou à les accueillir en vue de leur exploitation".

    La traite peut prendre différentes formes :

    • des personnes exploitées à des fins sexuelles

    • des personnes dont la force de travail est exploitée

    • des personnes dont des organes sont prélevés

    Le canton de Fribourg a mis sur pied un mécanisme de coopération contre la traite des êtres humains.

    Même si la personne séjourne en Suisse sans permis de séjour, elle peut avoir certains droits et être protégée.

    Des informations sont également disponibles sur la plateforme suisse contre la traite des êtres humains.

Mariage forcé

  • Avez-vous peur que vos parents choisissent pour vous votre futur mari ?

    Une copine de classe est fiancée contre sa volonté ?

    Vos parents n’acceptent pas votre volonté de vous séparer ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par le mariage forcé.

    Chacun.e peut choisir librement son ou sa partenaire, personne ne peut être contraint au mariage. Le mariage repose sur le libre choix des deux personnes. Il est question de mariage forcé dès que l’un des deux futurs époux est contraint d’accepter le mariage.

    Contactez-nous, nous pouvons vous informer et vous soutenir.

  • (chapitre en construction)

Mutilations génitales féminines (MGF)

  • Vous avez été victimes d’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes sans raison médicale ?

    Vous craignez d’être victime de mutilation génitale féminine ?

    Vous craigniez que votre fille ou une jeune fille que vous connaissez soit victime de mutilation génitale féminine ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par la mutilation génitale féminine.

    Contactez-nous, nous pouvons vous soutenir et vous orienter vers des spécialistes si nécessaire.

    Si la victime ou la personne menacée est mineure, contactez

    • le centre LAVI pour enfants au 026 305 15 80

    • ou le Service de l’enfance et de la jeunesse au 026 305 15 30

  • (chapitre en construction)

Enlèvement d’enfants

  • Vous craignez que votre mari enlève les enfants ?

    Le père de vos enfants est parti avec eux dans son pays d’origine et refuse de les ramener en Suisse ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par l’enlèvement d’enfants.

    L’enlèvement de mineurs est une infraction au sens du code pénal. Différents acteurs peuvent vous aider.

    Contactez-nous, nous pouvons vous informer et vous soutenir.

  • Lorsqu’un enfant est déplacé à l’étranger sans l’accord du parent détenteur ou co-détenteur de l’autorité parentale ou du droit de garde par son autre parent ou un proche, voire qu’il y est retenu à l’initiative exclusive de cette personne ou encore qu’une menace d’enlèvement plane sur l’enfant, l’autre parent ou les autres proches de l’enfant sont souvent démunis.

    L’autorité centrale en matière d’enlèvement international d’enfants de l’Office fédéral de la justice, de concert avec ses homologues à l’étranger, est compétente et prête à s’engager en vue d’un retour aussi rapide que possible de l’enfant répondant à ses intérêts ou en vue de l’exercice du droit de visite.

    Des informations sont disponibles sur :

    Office fédéral de la justice

    Service social international

    La situation d’enlèvement d’enfant peut également exister dans les cas où un parent empêche ou entrave l’exercice du droit de visite sans quitter la Suisse.

Autres actes de violence et/ou infractions

  • Avez-vous été victime de tentative d’homicide ou de féminicide ?

    Êtes-vous une personne proche (au sens de la LAVI : conjoint·e, enfants, père et mère ou liens analogues) d’une personne victime d’homicide ou de féminicide ?

    Avez-vous été victime de lésion corporelle suite à une agression physique par une autre personne ?

    Êtes-vous menacée par un ou une voisine ?

    Avez-vous subi un brigandage ou un braquage ?

    Avez-vous été victimes d’une erreur médicale ou d’un accident de travail ?

    Vous êtes peut-être victime ou vous connaissez une personne concernée par un acte de violence et/ou une infraction.

    Si vous avez des blessures, faites un constat médical auprès de l’hôpital ou de votre médecin de famille. Une preuve de la violence subie peut toujours être utile.

    Contactez-nous, nous pouvons vous informer et vous soutenir.

    Si vous êtes en danger, contacter la police au 117.

  • La loi sur l'aide aux victimes décrit les compétences des centres de consultation.

    Toute personne qui a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle en raison d'un acte de violence a droit à une consultation. Il n'est pas nécessaire qu'une plainte pénale ait été déposée.

    Les centres de consultation sont compétents pour :

    • offrir, directement ou en lien avec des spécialistes, une aide immédiate gratuite (soutien psychologique, prestations médicales, aide matérielle, aide juridique, hébergement d’urgence, transport)

    • vous permettre de vous exprimer en toute confiance et confidentialité. Nos collaboratrices ont l’obligation de garder le secret à l’égard des autorités et des particuliers. En cas de besoin, les centres de consultation peuvent faire appel aux services d’un.e interprète

    • vous donner des informations et des conseils sur les droits des victimes, la procédure pénale ou le soutien thérapeutique

    • vous offrir un accompagnement et un soutien durant la procédure pénale

    • vous diriger vers des spécialistes tels que des psychothérapeutes ou des avocat.e.s

Nos prestations s’adressent aux femmes majeures (femmes cis et trans, ainsi que les personnes non binaires qui souhaitent s’adresser à nous) victimes de violence, ainsi que les enfants qui les accompagnent.

 Les proches des femmes victimes d’infraction au sens de la LAVI ont également droit aux prestations LAVI.